La découverte d’un détail sur un vêtement du petit Émile pourrait accréditer la piste de l’intervention d’une tierce personne.
LES OSSEMENTS D’EMILE ANALYSÉS
Si les premières analyses des ossements ont mis en évidence de traces de “petites fractures et de fissures post-mortem”, “aucun traumatisme ante mortem n’a été observé. Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux”, a déclaré Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, lors d’une conférence de presse au début du mois.
CE DÉTAIL D’UN ACCESSOIRE D’ÉMILE INTRIGUE LES ENQUÊTEURS
Un détail lourd de sens sur l’un des effets appartenant au petit garçon interroge aujourd’hui les enquêteurs. Les lacets ont disparu des chaussures d’Émile.
UNE TRAVAIL D’UNE EXTRÊME PRUDENCE
Les équipes en charge de l’analyse des vêtements procèdent d’autant plus à leur travail avec une extrême prudence.
“IL Y A DES CHOSES QUI INTRIGUENT”
“Cela intrigue au même titre que d’autres détails. Mais il y a des choses qui intriguent et qui sont parfaitement explicables. C’est toute la mesure qu’il faut prendre dans l’analyse de ces éléments-là”, indique source proche de l’enquête auprès de BFM DICI.
“DES EXPLICATIONS DE CIRCONSTANCES”
Selon elle, “il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les broussailles avec des nœuds simples ou doubles avec des grosses boucles”.
L’INTERVENTION D’UN TIERS DANS LA DISPARITION D’EMILE ?
Une autre source avance pour sa part que “des lacets friables sur une chaussure dégradée peuvent aussi se détériorer avec le temps”. Y a-t-il eu vraiment l’intervention d’un tiers ? La question reste encore sans réponse claire et définitive.
SHUTTERSTOCK
QUI S’OCCUPE D’ANALYSER LES VÊTEMENTS D’ÉMILE ?
La découverte des ossements et des vêtements d’Émile a lancé une nouvelle investigation de longue haleine.
LES EXPERTISES SCIENTIFIQUES SE POURSUIVENT
Les enquêteurs ont confié les expertises scientifiques à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), comme l’a révélé une source proche à BFMTV.
UN TRAVAIL DE FOURMI
Les experts procèdent désormais à un travail de fourmi dans les locaux situés à Pontoise, dans le département du Val-d’Oise.
LE DIRECTEUR DE L’INSTITUT SE CONFIE
Interrogé par BFMTV, le directeur de l’institut François Heulard a expliqué avoir déployé “une équipe pluridisciplinaire” au Haut-Vernet.
FAIRE DES FOUILLES OPÉRATIONNELLES
“La mission principale c’est d’effectuer des fouilles opérationnelles pour essayer de retrouver d’autres éléments sur les zones d’intérêts, détaille-t-il.
TROUVER UN MAXIMUM D’INDICES SUR LA DISPARITION D’EMILE
Notre métier c’est d’essayer de faire parler au maximum les indices et les éléments matériels qui sont mis à notre disposition pour essayer d’accréditer une hypothèse plutôt qu’une autre”.
L’enquête pour éclaircir les circonstances de la mort du petit Émile avance à grands pas. Le 1ᵉʳ avril dernier, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs de ses effets personnels. Son t-shirt, sa culotte et ses chaussures ont été exhumés à environ 150 mètres du lieu de la découverte de son crâne.
LES OSSEMENTS D’EMILE ANALYSÉS
Si les premières analyses des ossements ont mis en évidence de traces de « petites fractures et de fissures post-mortem », « aucun traumatisme ante mortem n’a été observé. Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux », a déclaré Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, lors d’une conférence de presse au début du mois.
CE DÉTAIL D’UN ACCESSOIRE D’ÉMILE INTRIGUE LES ENQUÊTEURS
Un détail lourd de sens sur l’un des effets appartenant au petit garçon interroge aujourd’hui les enquêteurs. Les lacets ont disparu des chaussures d’Émile. Les équipes en charge de l’analyse des vêtements procèdent d’autant plus à leur travail avec une extrême prudence. « Cela intrigue au même titre que d’autres détails. Mais il y a des choses qui intriguent et qui sont parfaitement explicables. C’est toute la mesure qu’il faut prendre dans l’analyse de ces éléments-là », indique source proche de l’enquête auprès de BFM DICI.
Selon elle, « il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les broussailles avec des nœuds simples ou doubles avec des grosses boucles ». Une autre source avance pour sa part que « des lacets friables sur une chaussure dégradée peuvent aussi se détériorer avec le temps ». Y a-t-il eu vraiment l’intervention d’un tiers ? La question reste encore sans réponse claire et définitive.
QUI S’OCCUPE D’ANALYSER LES VÊTEMENTS D’ÉMILE ?
La découverte des ossements et des vêtements d’Émile a lancé une nouvelle investigation de longue haleine. Les enquêteurs ont confié les expertises scientifiques à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), comme l’a révélé une source proche à BFMTV. Les experts procèdent désormais à un travail de fourmi dans les locaux situés à Pontoise, dans le département du Val-d’Oise.
Interrogé par BFMTV, le directeur de l’institut François Heulard a expliqué avoir déployé « une équipe pluridisciplinaire » au Haut-Vernet. « La mission principale c’est d’effectuer des fouilles opérationnelles pour essayer de retrouver d’autres éléments sur les zones d’intérêts, détaille-t-il. Notre métier c’est d’essayer de faire parler au maximum les indices et les éléments matériels qui sont mis à notre disposition pour essayer d’accréditer une hypothèse plutôt qu’une autre ».