Télématin : Jordan Bardella humilié, Thomas Sotto dévoile une photo de lui en train de…

Président du Rassemblement National depuis le 5 novembre dernier, Jordan Bardella était l’invité de Thomas Sotto dans Télématin sur France 2 ce mardi 29 novembre. Lorsque le journaliste a souligné la rumeur selon laquelle il serait “plus radical que Marine Le Pen”, l’homme politique s’est montré très étonné.

Jordan Bardella est la nouvelle tête de proue du Rassemblement National depuis le 5 novembre dernier, élu contre son adversaire Louis Aliot à la présidence du parti avec 84,8 % des votes. Depuis qu’il occupe cette nouvelle position, le poulain de Marine Le Pen a une image plus identitaire et extrémiste qu’auparavant.

De passage dans l’émission Télématin sur France 2 ce mardi 29 novembre, Thomas Sotto l’a justement questionné au sujet de ses orientations politiques. “Jordan Bardella vous êtes depuis quelques semaines le nouveau président du Rassemblement National. On vous dit plus radical que Marine Le Pen”, a commencé le journaliste. “Ah bon ?”, l’a interrompu l’ancien directeur national du Front National de la Jeunesse (FNJ), surpris de cette comparaison avec la fille de Jean-Marie Le Pen.

Désireux d’en savoir plus, Jordan Bardella a enchaîné en questionnant son interlocuteur : “Qui dit que je suis plus radical ?”. Ce à quoi Thomas Sotto a répondu cash : “Pas mal de gens ! Demandez à Louis Aliot ce qu’il en pense…” Agacé, le député européen a démenti cette rumeur : “Non je ne l’ai pas entendu dire cela. Vous savez, depuis deux ou trois ans, j’ai été présenté dans tous les médias comme la figure moderne, ouverte du Rassemblement National. Et puis depuis le 5 novembre, je suis devenu un identitaire plus radical. Moi je ne suis rien de tout cela.”

Steeve Briois dénonce une “reradicalisation” du RN

Si le potentiel extrémisme marqué de Jordan Bardella fait parler, c’est en raison des changements qu’il a opérés au sein du parti depuis son arrivée. Quelques jours après son arrivée à la présidence, il a exclu Steeve Briois et Bruno Bilde, deux grandes figures du RN qui soutenaient notamment Louis Aliot, son adversaire lors de l’élection de début novembre.

Échaudé par ce renvoi, le maire d’Hénin-Beaumont avait alors indiqué dans un communiqué qu’il interprétait cette exclusion comme une sanction pour avoir alerté sur “une potentielle reradicalisation” du parti et dénoncé “l’adoption de positions droitardes”.

Pour apaiser les tensions et les craintes de certains, Marine Le Pen avait expliqué les dessous de ce renvoi sur France Inter le 15 novembre dernier. “Vous avez déjà eu un couple que vous adorez et qui divorce ? Il y a une mésentente ancienne et profonde entre Steeve Briois, Bruno Bilde et Jordan Bardella, mais il n’y a pas de différence de ligne entre Jordan Bardella et moi-même”, avait-elle affirmé face à Nicolas Demorand et Léa Salamé. Et la présidente du groupe RN à l’Assemblée de conclure : “Ce n’est pas de la politique. Il y a une inimitié personnelle. S’il y avait eu une différence de ligne, je n’aurais pas conservé ma neutralité dans cette campagne.”