La veuve de Johnny a du assumer un redressement fiscal astronomique après son décès, selon Capital. La somme qu’elle a du rembourser au Fisc se serait élevée à plus de 10 milliards d’euros.
La guerre entre Johnny et le Fisc ne s’est pas arrêtée après sa mort. En effet, ses dettes transmises à Laeticia Hallyday ont obligé la mère de Joy et de Jade à rembourser quelques millions d’euros à l’État français.
Un ping-pong incessant entre le Fisc et les avocats de Johnny
Le Conseil d’État rendait sa sentence l’année dernière : la veuve de Johnny, Laeticia Hallyday, a du assumer un redressement fiscal de 471 780 euros sur les bénéfices de la tournée du chanteur “M’arrêter là” (2009-2010). D’étranges transferts d’importantes sommes d’argent, entre 2010 et 2011, ont également été remis en question par le Fisc français.
Il s’agissait, selon le magazine Capital, d’une somme s’élevant à 14 millions d’euros. Ces redressements fiscaux infligés à Laeticia Hallyday étaient au cœur d’une guerre qui s’est étalée sur plusieurs années, entre Johnny et le fisc français.
Quand Laeticia récupère les dettes astronomiques de Johnny
La dernière sentence en date a été catastrophique pour les finances de Laeticia Hallyday. En effet, le Conseil d’État a d’appliqué un redressement fiscal d’une valeur de 11 millions d’euros pour la “SARL Navajo” et de 2,5 millions d’euros pour la “SARL Artistes et promotion”, attribué directement suite à un rejet de la demande en appel des avocats de Johnny.
Le scandale financier tournait ainsi autour de trois sociétés appartenant à Johnny. La troisième société en question était également détenue par l’idole des jeunes à 99 %. Il s’agit d’une société civile immobilière, la SCI SLJ, qui a reçu l’intégralité des bénéfices de la tournée “M’arrêter là”. Les versements jugés douteux ont été analysés par Bercy, qui aurait constaté des versements directement dans la poche de l’artiste, au lendemain du transfert d’argent à sa société immobilière.