Ce lundi 4 mars 2024, le Conseil d’Etat s’est prononcé au sujet des dettes laissées par Bernard Tapie, le mari de Dominique Tapie mort le 3 octobre 2021. Les autorités fiscales attendent le remboursement de plusieurs millions d’euros…
Depuis la mort de Benard Tapie, sa veuve Dominique Tapie vit très endettée. Le 3 octobre 2021, l’ancien dirigeant de l’OM est mort des suites d’un cancer de l’estomac et de l’œsophage. Une disparition qui a très largement secoué les fans de l’homme d’affaires ainsi que sa famille. D’autant plus que, depuis la disparition de Bernard Tapie, sa veuve Dominique Tapie croule sous les dettes. Une précarité qui l’oblige à vivre très chichement.
Elle révélait : “J’ai des tonnes de dettes, je ne pourrais jamais les rembourser puisque tous les jours ça court… Je sais que je ne dois pas cette somme, tout a été remboursé ! Ce que nous avons touché a été remboursé. Tout ça, ce sont des intérêts qui courent, donc je me sens en paix avec moi-même.
Je ne dois rien, il n’y a pas de l’argent de l’Etat“, disait-elle en octobre dernier à la télévision. À l’époque, elle évoquait des dettes s’élevant à 642 millions d’euros. Une situation financière précaire qui l’oblige à compter sur son fils pour se loger. Et cette situation n’est pas près de s’arranger.
15,422 millions d’euros à rembourser
Dominique Tapie a tenté de saisir la justice pour contester ces dettes en affirmant ne jamais avoir été informée de ces transactions financières effectuées par son mari. Lundi 4 mars 2024, le Conseil d’État a rendu sa décision dans ce litige : Dominique Tapie est contrainte à verser plus de 15 millions d’euros au fisc français. Le premier avis fiscal, d’un montant de 2,675 millions d’euros, concerne des arriérés d’impôts sur le revenu de l’ancien président de l’OM entre 1989 et 1991.
Le second, s’élevant à 12,746 millions d’euros, est lié aux années 1992, 1993 et 2016. À ces deux sommes s’ajoutent le paiement de la taxe d’habitation (2016) et les pénalités qui l’accompagnent. Le Conseil d’État attend ainsi le remboursement intégral de la somme demandée, soit précisément 15,422 millions d’euros.
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