Noah : Je voulais me sentir légitime et prouver que j’étais capable de le faire. Quand ça ne marchait pas, je retournais au charbon. Surtout, j’ai fait une promesse à quelqu’un de ma famille qui m’est cher et qui n’est plus là aujourd’hui…
C’est ce qui vous a aidé à tenir ?
Oui, mais la plus grande motivation, c’était pour moi-même. Je savais que j’étais un peu doué pour la musique et je voulais absolument confirmer cela.
Qu’est-ce-qui vous a manqué pendant toutes ces années selon vous ?
De l’expérience. Mais tous ces refus-là m’ont forgé et je les comprends. J’ai revu quelques-unes de mes anciennes prestations et je n’étais pas aussi prêt que maintenant.
Vous faites des études de Physique-Chimie. C’est pour rassurer vos parents ?
Oui, mais c’est pour me rassurer moi aussi. Je voudrais être prof de Physique-Chimie. Être serein dans ma tête, c’est important pour mon interprétation. Je ne veux pas faire de la musique pour vivre, je veux vivre pour faire de la musique.
Venez-vous d’une famille de musiciens ?
Mon père a fait de l’accordéon et un peu de guitare. Il m’a acheté une guitare à Noël et c’est comme ça que je me suis lancé dans la musique. Mon petit frère Aubin, qui a quatre ans de moins que moi, fait du piano.
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