Épilogue tragique pour l’affaire Émile : les ossements du petit garçon recherché depuis neuf mois ont été retrouvés samedi 30 mars par des randonneurs, à proximité des lieux où il avait été porté disparu. Au micro de BFMTV, le général François Daoust a évoqué, ce dimanche, les prochains éléments qui seront décisifs dans cette enquête.
Alors que de nombreuses familles françaises se sont réunies ce week-end à l’occasion des célébrations de Pâques, l’une d’elles est endeuillée. Les ossements du petit Émile ont été retrouvés samedi par des randonneurs, comme l’a révélé le procureur de la République d’Aix-en-Provence, ce dimanche 31 mars, à la mi-journée. Le garçonnet de 2 ans et demi était porté disparu depuis neuf mois. C’est à proximité du lieu où il avait été vu pour la dernière fois que ses ossements ont été découverts.
L’identité du petit garçon a pu être confirmée grâce aux analyses d’identification génétique conduites par les agents de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). L’enquête aura pour but de faire toute la lumière sur cette affaire à l’issue dramatique, et certains éléments seront décisifs.
En début d’après-midi, ce dimanche, le général François Daoust s’est exprimé à ce sujet au micro de BFMTV, précisant qu’un “long processus” attendait les spécialistes. Celui-ci concerne la reconstitution du corps de l’enfant, “élément osseux par élément osseux”. La finalité de cette démarche sera de “redonner une forme au squelette”.
Les différents éléments recueillis sur le terrain permettront aux experts de répondre à certaines questions encore en suspens, dont celle-ci : “Est-ce qu’on a des éléments osseux avec des fractures ?” Et, si tel est le cas, s’agit-il de “fractures naturelles” ou de fractures dites de “prédation” ? “Il va falloir faire la différence, parce que l’un peut être le signe d’une chute ou d’un accident par un tiers, alors que [la seconde hypothèse], c’est la suite naturelle et logique d’un corps abandonné ou seul dans la nature”, a précisé le spécialiste auprès de la chaîne d’information nationale. Morsure animale, impact causé par un véhicule, membre cassé par un tiers… L’analyse des ossements révélera aussi quels types de traumatismes Émile a éventuellement subis.
Disparition d’Émile : tous les ossements n’ont pas été retrouvés
La famille du petit garçon a été prévenue ce dimanche 31 mars, à la suite de l’identification des ossements. Dans les colonnes du Parisien, une source proche de l’enquête a précisé que les ossements avaient été retrouvés à 2 km du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Alors qu’il était placé sous la surveillance de ses grands-parents, le bambin s’était mystérieusement volatilisé le 8 juillet 2023. Selon les informations dont dispose le quotidien régional, de nouvelles fouilles ont été lancées dans le même secteur, car les ossements dont disposent les enquêteurs sont “incomplets”. En attendant, la zone a été “gelée”.