Didier Deschamps répond à Jordan Bardella après ses critiques sur Mbappé « il ferait mieux d’apprendre à…

Kylian Mbappé s’en prend indirectement à Jordan Bardella

Le capitaine des Bleus a également donné son avis à ce sujet. Kylian Mbappé a ainsi déclaré : “Je partage les mêmes valeurs que Marcus, il n’est pas allé trop loin, on est dans un pays avec la liberté d’expression, il a donné son avis et je me range de son côté”. Il a ajouté : “J’ai envie d’être fier de représenter mon pays, c’est plus important que le match de demain car le pays est dans une situation compliquée“. Une prise de parole qui a rapidement fait réagir le principal concerné. Jordan Bardella n’a pas hésité à tacler en retour Kylian Mbappé. Il lui a en effet répondu : “Quand on est multimillionnaire, qu’on a la chance de se balader en jet-privé, je suis un peu gêné de voir ces sportifs donner des leçons à des gens qui gagnent 1400 € par mois, qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois, qui n’ont pas la chance de vivre dans des quartiers surprotégés”. 

Didier Deschamps réagit face aux prises de parole de ses joueurs

Lors de cette même conférence de presse, les journalistes ont demandé à leur coach de réagir à ces positionnements. Didier Deschamps a ainsi déclaré : “Tout le monde aura sa propre analyse. Peu importe, il y aura des pour, des contre, ça plaira ou non. Ce sont des footballeurs, mais ce sont avant tout des citoyens français et ils ne sont pas en dehors de la situation que peut vivre la France”. Puis, le sélectionneur de l’Équipe de France a ajouté : “À titre personnel, je n’ai jamais pris une position politique, mais il y a un devoir civique qui a toujours été important”. En 1996, Jean-Marie Le Pen avait critiqué les Bleus sur le fait qu’ils ne chantaient pas la Marseillaise. Didier Deschamps était à l’époque le capitaine et il avait confié au sujet du président du Front national à l’époque : “Le Pen dit n’importe quoi”. Lors de cette conférence de presse, Didier Deschamps n’a pas voulu dire pour qui il se positionnait. Il a toutefois conclu : “Je suis sélectionneur, si vous voulez avoir l’avis du citoyen, je vous parlerai peut-être après l’Euro. J’ai une position que j’ai toujours eue. En 1996, c’était une attaque directe”.

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