Certaines familles sont au cœur de conflits internes qui se pérennisent et qui peuvent même continuer toute une existence. Une femme a même emporté ses rancunes avec elle dans sa tombe en faisant en sorte d’empêcher certains membres de sa famille d’assister à ses propres funérailles. Détails relayés par le journal METRO.
Les funérailles de Maria Paz Fuentes Fernandez ont été assez particulières. Alors que certains s’arrangent pour préparer une atmosphère propice au deuil et sublimer la mort de quelque manière que ce soit, la priorité de Maria était toute autre. Pour qu’elle « meurt en paix », son exigence était de bannir certains membres de sa famille de ses funérailles.
Une nécrologie avec une liste exclusive d’invités
Avant sa mort, la défunte s’est assurée de filtrer les invités en utilisant sa nécrologie de sorte à y inscrire une liste précise des invités comme relayé par le journal britannique METRO.
Elle en veut pour concernés des individus ne s’étant jamais intéressés à sa vie et qu’il valait mieux qu’ils continuent à rester loin d’elle. Ainsi, Maria dont l’âge est inconnu a énuméré 15 invités seulement.
Une nécrologie devenue virale
Depuis que cette nécrologie a été publiée dans le journal local espagnol, El Progreso de Lugo, les mots de Maria se sont rapidement propagés sur internet. Par la suite, ont été observés des aveux de respect de la part des utilisateurs des réseaux sociaux.
En effet, ses mots lui ont valu d’être dépeinte comme étant une femme « courageuse » par des personnes admiratives. Ces dernières ayant été touchées par l’étendue de sa transparence et sa façon de libérer son esprit tourmenté. Cependant, Maria n’a pas échappé à des commentaires plus amers.
Parmi les témoignages de respects et compassion écris sur Twitter, on retrouve des propos d’utilisateurs touchés par la nécrologie de la défunte :
« Mon respect et mon admiration pour Mme Maria Par, reposez en paix. »
« S’ils l’ont laissée seule au cours de sa vie, ils peuvent disparaître avec leur hypocrisie et bien loin de ses funérailles. Cette dame leur a donné une grande leçon en les remettant à leur place. ».
En revanche, d’autres commentaires déplorent l’approche de cette femme en la trouvant honteuse et en affirmant qu’elle est décédée en « femme malheureuse et méchante ». Pour un autre, Maria n’a fait que se garantir une mort « amère » en voulant exclure les invités. « L’une des manières les plus tristes de mourir à vrai dire. » écrit-il.
La rancune et ses conséquences
Le sentiment de rancune naît de blessures qui n’ont manifestement pas pu cicatriser. Un sentiment d’humiliation, un conflit ou une injustice peuvent être à l’origine de cet état d’âme, suite auquel un profond désir de vengeance se nourrit.Contrairement à la colère, en intériorisant la rancune, cette dernière se nourrit d’elle-même et des souvenirs du passé. Seulement, elle est à terme, néfaste pour l’individu qui en fait l’objet.
En effet, quand elle est chaque jour cultivée, la rancune crée un état d’âme délétère et se traduit par une froideur, par la distance et la volonté de vengeance comme l’indique le Dr Claire Lewandowski, psychiatre pour le magazine Pourquoi Docteur.
Il conviendra à la personne de s’en émanciper pour retrouver la « paix intérieure » car avec le temps, la surcharge émotionnelle intériorisée peut provoquer les troubles suivants : Le stress, les maux de tête, la dépression ou encore les troubles du sommeil. D’autre part, le stress stocké dans le corps affecte les émotions.
Pour s’en libérer, la meilleure façon est de se mettre dans un état de pardon. En reconnaissant la légitimité du sentiment de vengeance, il faudrait être en mesure de composer et de retrouver une énergie positive pour aller de l’avant.
Ainsi, en admettant qu’il est tout à fait normal de vouloir réagir à un sentiment d’injustice, il vous appartiendra de mettre en œuvre un état intérieur propice à la guérison. Pour y parvenir, vous pouvez établir un dialogue avec la ou les personnes concernées malgré votre douleur. Mais si cela s’avère irréalisable, armez-vous d’un stylo et utilisez un papier en tant qu’exutoire. Inscrivez noir sur blanc vos pensées en exprimant spontanément vos émotions pour vous permettre d’avancer. L’idéal serait que vous soyez accompagnés d’un spécialiste qui se chargera de suivre le bon déroulement de votre processus de guérison.